Blue Flower

Dialloi

Dialloi

SYNTHÈSE DE LA RENCONTRE ANAM / FENASCOM, LE 04 JANVIER 2019.

 L’An Deux Mil Dix Neuf et le vendredi Quatre janvier, s’est tenue dans le bureau du Directeur Général de l’ANAM, une rencontre entre l’ANAM et la FENASCOM.

 Ordre du jour : rôles et responsabilités des deux parties dans la mise en œuvre du Régime d’Assistance Médicale (RAMED).

Déroulement : A l’entame de la rencontre, le Président de la FENASCOM a présenté les vœux de nouvel an au Directeur de l’ANAM et à l’ensemble de son personnel ; aussi, en retour il a reçu ceux de l’ANAM avant de décliner le détail des points de discussions :

  • L’identification des indigents dans les zones difficiles

La FENASCOM a exprimé sa disponibilité à y jouer un rôle actif, compte tenu de son expérience dans ce domaine. Le Directeur Général de l’ANAM a marqué son accord de principe et les modalités de leur intervention feront l’objet d’une discussion entre les deux parties.  

  • Le paiement des prestations médicales fournies par les ASACO/CSCOM ;

 

L’inquiétude du Président de la FENASCOM porte sur les quelques cas de retard observé dans le remboursement des prestations.

 Le Directeur Général de l’ANAM a précisé de que la priorité est accordée aux ASACO/CSCOM dans le traitement des dossiers de remboursement.

L’ANAM a informé d’une part, que le délai de remboursement est de 15 jours, à compter de la réception des dossiers et d’autre part que tout paiement de prestations est accompagné par une lettre de notification adressée à la structure prestataire et aux démembrements du développement social. A l’avenir, les copies des notifications concernant les ASACO seront transmises à la FENASCOM, aux FELASCOM et aux Directions Nationales de la Santé, du Développement Social et de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire.

  • Le Du rejet des dossiers de prestations médicales envoyés par les ASACO ;

 

L’ANAM a précisé qu’elle ne fait pas de rejet définitif. Il s’agit simplement de cas d’irrégularités constatées pour lesquelles le dossier est retourné à la structure prestataire pour régularisation aux fins de paiement.

  • De la question de l’ouverture des comptes bancaires par les ASACO ;

 

Cette question fera l’objet de réflexion et de concertation entre les deux parties dans le but de trouver une solution consensuelle. A ce sujet la FENASCOM a partagé l’expérience d’une ONG, relative au paiement dans les zones difficiles, qui pourrait être capitalisée dans le cadre du remboursement des prestations fournies par des CSCOM ne disposant pas de compte bancaire.

Il est à noter qu’un cadre d’échanges sera instauré entre les différentes parties prenantes du RAMED.

  • De la sollicitation de l’ANAM pour un appui à l’organisation du 5ème congrès national de la FENASCOM.

 

Le Directeur Général a proposé à la FENASCOM de saisir l’ANAM par une correspondance officielle, à la suite de laquelle l’ANAM fera une proposition malgré les différentes coupes budgétaires dont elle vient de faire l’objet.

 En conclusion, le Président de la FENASCOM a rassuré par rapport à la capacité des ASACO/CSCOM d’assurer une prise en charge médicale optimale des indigents bénéficiaires du RAMED, dans le cadre du respect de la pyramide sanitaire.

 Recommandations :

  1. Réfléchir à une stratégie alternative de remboursement des ASACO, autre qu’à travers les comptes bancaires (FENANSCOM et ANAM) ;
  2. Mettre à la disposition de l’ANAM, les adresses électroniques des présidents de FELASCOM (FENASCOM) ;
  3. Mettre à la disposition de la FENASCOM, les indicateurs de prestations médicales des ASACO (ANAM) ;
  4. Rendre opérationnel 100% des CSCOM du District de Bamako dans le cadre du RAMED.

Participants :

  • ANAM

 

  • Dr. Amadou TRAORE, Directeur Général/ANAM
  • Modibo DIARRA, responsable Communication/ANAM ;
  • Dr Hassane TANGARA, Chef de Département Assistance Médicale ;
  • Dr Seydou SANOGO, Département Assistance Médicale.
  • FENASCOM

 

  • Yaya Zan KONARE, Président ;
  • Bourama TOGOLA, Secrétaire Général Adjoint ;
  • Amadou DIARISSO, Secrétaire Général ;
  • Pierre KONE, Trésorier ;
  • Ibrahima DIALLO, Chargé de Communication ;
  • Sidi Becayes DOUMBIA, Spécialiste Chargé du Renforcement des Capacités. /FENASCOM.
  •  

COMPTE RENDU REUNION STAFF HEBDOMADAIRE

L’an deux mil dix-neuf, le deux janvier, s’est tenue la réunion de STAFF hebdomadaire de la FENASCOM dans le bureau du Président, sous la présidence de M. Yaya Zan Konaré. La réunion a commencé à 9H01Mn et comportait quatre points à son ordre du jour :

  1. Lecture et adoption des comptes rendus de STAFF des 10 et 24 décembre 2018 ;
  2. Contrôle des tâches ;
  3. Organisation du Congrès ;
  4. Questions diverses.
  1. Au titre du premier point de l’ordre du jour, le secrétaire de séance procéda à la lecture d’abord du compte rendu du 10 décembre qui enregistra des amendements, notamment:

- la formation a porté sur le TOM2PRO;

- Dans le cadre des séries de plaidoyer de la Coalition SEC M. obtenir une audience de la Coalition SEC avec le Président du Conseil Economique, Social et Culturel ;

- adresser ne lettre de remerciement à Catholic relief services CRS pour la qualité de leur accompagnement dans le cadre du projet de renforcement du système de santé au Mali en Vaccins et vaccination

- don de mobiliers et de matériels de bureau offert par Save & Children International à la FENASCOM.

- le compte rendu de l’atelier UNICEF/ANAM;

- le suivi du le litige de l’ASACO de Fatoma à Mopti par Sidi Bécaye DOUMBIA, via le Directeur Régional du Développement Social et de l’Économie Solidaire de Mopti.

  1. Niveau d’évolution des projets et programmes, prenant en compte le contrôle des tâches :
  • GAVI/CSO :

Une lettre de remerciement à CRS a été envoyée par le Président ;

Zeny Forage a été approché pour la mise à disposition de devis pour forage alimenté par une source d’énergie hybride solaire et réseau énergie électrique et d’une cuve d’eau sur support métallique.

SSGI : La FENASCOM a rencontré le nouveau Directeur de SCI dans le cadre d’une visite de courtoisie qui a été sanctionnée par l’envoi d’un compte rendu de la rencontre.

RSS2 : La FENASCOM est toujours dans l’attente de la finalisation des documents ; une équipe de GAVI est attendue du 23 au 27 janvier pour une amélioration qui mettra des ONG Internationales en lien avec la FENASCOM pour une meilleure collecte des données au profit de l’Etat.

CMU : Le rapport des différentes activités réalisées est attendu.

Le Congrès : il a été proposé de tenir la réunion de toutes les sous commissions pour le samedi 05 janvier 2019 ; mandat est donné à chaque sous-commission de produire un chronogramme jusqu’au 31 janvier 2019.

4-QUESTIONS DIVERSES :

Il a été question de bien organiser de l’atelier GAVI, et d’être en contact la Consultante, de l’organisation matérielle en rapport avec la Croix Rouge Malienne (CRM).

Il sera organisé un atelier sur l’outil développé par Kibaru Technologie et un projet d’agenda est attendu par les présentateurs.

Concernant le litige autour de l’ASACO de Kouloubléni (Kalaban coro): le constat a été fait que le président de l’ASACO qu’il faut clarification des rôles des services techniques qui doivent accompagner le processus de la tenue d’assemblées de renouvèlement. Aussi, le STAFF préconisa-t-il la tenue d’une réunion avec l’ensemble du bureau FELASCOM de Kalaban Coro et ce pour le mercredi 9 janvier 2019 à 9H à la FENASCOM; réunion qui sera précédée par l’envoi d’une correspondance au Président de la dite FELASCOM.

 

 

 

L’an deux mil dix-neuf, le deux janvier, s’est tenue la réunion de STAFF hebdomadaire de la FENASCOM dans le bureau du Président, sous la présidence de M. Yaya Zan Konaré. La réunion a commencé à 9H01Mn et comportait quatre points à son ordre du jour :

  1. Lecture et adoption des comptes rendus de STAFF des 10 et 24 décembre 2018 ;
  2. Contrôle des tâches ;
  3. Organisation du Congrès ;
  4. Questions diverses.
  1. Au titre du premier point de l’ordre du jour, le secrétaire de séance procéda à la lecture d’abord du compte rendu du 10 décembre qui enregistra des amendements, notamment:

- la formation a porté sur le TOM2PRO;

- Dans le cadre des séries de plaidoyer de la Coalition SEC M. obtenir une audience de la Coalition SEC avec le Président du Conseil Economique, Social et Culturel ;

- adresser ne lettre de remerciement à Catholic relief services CRS pour la qualité de leur accompagnement dans le cadre du projet de renforcement du système de santé au Mali en Vaccins et vaccination

- don de mobiliers et de matériels de bureau offert par Save & Children International à la FENASCOM.

- le compte rendu de l’atelier UNICEF/ANAM;

- le suivi du le litige de l’ASACO de Fatoma à Mopti par Sidi Bécaye DOUMBIA, via le Directeur Régional du Développement Social et de l’Économie Solidaire de Mopti.

  1. Niveau d’évolution des projets et programmes, prenant en compte le contrôle des tâches :
  • GAVI/CSO :

Une lettre de remerciement à CRS a été envoyée par le Président ;

Zeny Forage a été approché pour la mise à disposition de devis pour forage alimenté par une source d’énergie hybride solaire et réseau énergie électrique et d’une cuve d’eau sur support métallique.

SSGI : La FENASCOM a rencontré le nouveau Directeur de SCI dans le cadre d’une visite de courtoisie qui a été sanctionnée par l’envoi d’un compte rendu de la rencontre.

RSS2 : La FENASCOM est toujours dans l’attente de la finalisation des documents ; une équipe de GAVI est attendue du 23 au 27 janvier pour une amélioration qui mettra des ONG Internationales en lien avec la FENASCOM pour une meilleure collecte des données au profit de l’Etat.

CMU : Le rapport des différentes activités réalisées est attendu.

Le Congrès : il a été proposé de tenir la réunion de toutes les sous commissions pour le samedi 05 janvier 2019 ; mandat est donné à chaque sous-commission de produire un chronogramme jusqu’au 31 janvier 2019.

4-QUESTIONS DIVERSES :

Il a été question de bien organiser de l’atelier GAVI, et d’être en contact la Consultante, de l’organisation matérielle en rapport avec la Croix Rouge Malienne (CRM).

Il sera organisé un atelier sur l’outil développé par Kibaru Technologie et un projet d’agenda est attendu par les présentateurs.

Concernant le litige autour de l’ASACO de Kouloubléni (Kalaban coro): le constat a été fait que le président de l’ASACO qu’il faut clarification des rôles des services techniques qui doivent accompagner le processus de la tenue d’assemblées de renouvèlement. Aussi, le STAFF préconisa-t-il la tenue d’une réunion avec l’ensemble du bureau FELASCOM de Kalaban Coro et ce pour le mercredi 9 janvier 2019 à 9H à la FENASCOM; réunion qui sera précédée par l’envoi d’une correspondance au Président de la dite FELASCOM.

 

 

 

FENASCOM : le projet GAVI évalue son appui aux OSC de santé

 

Le projet GAVI OSC a été lancé en 2013 avec une subvention globale pour appuyer la participation de la société civile dans le renforcement des systèmes de santé et de vaccination. Pour une gestion efficace et efficiente, le Catholic Relief services «CRS» a été nommé comme gestionnaire global de cette subvention, a établi de nouvelles plateformes à travers 19 pays, et a renforcé des plateformes existantes dans 4 pays africains.

Selon Yaya Zan Konaré, président de la Fenascom, «parmi les 19 pays africains membres du projet GAVI, la Fenascom a été retenue en tant que sous-récipiendaire partenaire de mise en œuvre pour le projet et pour être aussi la facilitatrice de l’organisation de la plateforme des OSC pour l’immunisation».

À ce jour, les 1463 membres de la Fenascom, les fédérations au niveau régional «Ferscom», du district de Bamako «Felascom» et communautaire «ASACO», font partie de la plateforme des 19 pays africains. En  plus, il y a les associations d’ONG qui sont devenues membres et qui évoluent dans la vaccination ou la santé communautaire. Le Mali a remporté 2 trophées de gestion et de bons rapports avec son gouvernement, a indiqué M. Konaré, président de la Fenascom.

La plateforme a sa propre charte, son plan stratégique, son plan de mobilisation des ressources, son plan de plaidoyer et son plan de communication, pour faire avancer l’équité et l’accès à la vaccination au Mali, grâce à l’accompagnement du CRS, a affirmé le Dr. Boubacar Traoré, chef de la section de l’immunisation par intérim. Il a fait remarquer que, de 2013 à 2018, les plateformes des OSC ont été renforcées pour promouvoir l’immunisation et le renforcement des systèmes de santé.

Au fil des années, les plateformes des OSC ont été reconnues comme partenaires clés du gouvernement pour l’établissement d’une couverture sanitaire adéquate. Actuellement, la Fenascom met en œuvre le projet RSSII en partenariat avec le gouvernement dans les zones du nord. Ceci démontre à suffisance la confiance entre le gouvernement et la Fenascom et l’importance qu’il accorde à la société civile dans la vaccination.

Cette évaluation de son appui à la société civile depuis 2013 se fait dans le but de concevoir une nouvelle approche pour la prochaine période. GAVI reconnaît que les OSC restent les acteurs stratégiquement indispensables pour atteindre les populations difficiles d’accès, créer la demande et faire le plaidoyer dans le cadre de la vaccination.

Ousmane DIAKITE

Soleil Hebdo

 

Le projet GAVI OSC a été lancé en 2013 avec une subvention globale pour appuyer la participation de la société civile dans le renforcement des systèmes de santé et de vaccination. Pour une gestion efficace et efficiente, le Catholic Relief services «CRS» a été nommé comme gestionnaire global de cette subvention, a établi de nouvelles plateformes à travers 19 pays, et a renforcé des plateformes existantes dans 4 pays africains.

Selon Yaya Zan Konaré, président de la Fenascom, «parmi les 19 pays africains membres du projet GAVI, la Fenascom a été retenue en tant que sous-récipiendaire partenaire de mise en œuvre pour le projet et pour être aussi la facilitatrice de l’organisation de la plateforme des OSC pour l’immunisation».

À ce jour, les 1463 membres de la Fenascom, les fédérations au niveau régional «Ferscom», du district de Bamako «Felascom» et communautaire «ASACO», font partie de la plateforme des 19 pays africains. En  plus, il y a les associations d’ONG qui sont devenues membres et qui évoluent dans la vaccination ou la santé communautaire. Le Mali a remporté 2 trophées de gestion et de bons rapports avec son gouvernement, a indiqué M. Konaré, président de la Fenascom.

La plateforme a sa propre charte, son plan stratégique, son plan de mobilisation des ressources, son plan de plaidoyer et son plan de communication, pour faire avancer l’équité et l’accès à la vaccination au Mali, grâce à l’accompagnement du CRS, a affirmé le Dr. Boubacar Traoré, chef de la section de l’immunisation par intérim. Il a fait remarquer que, de 2013 à 2018, les plateformes des OSC ont été renforcées pour promouvoir l’immunisation et le renforcement des systèmes de santé.

Au fil des années, les plateformes des OSC ont été reconnues comme partenaires clés du gouvernement pour l’établissement d’une couverture sanitaire adéquate. Actuellement, la Fenascom met en œuvre le projet RSSII en partenariat avec le gouvernement dans les zones du nord. Ceci démontre à suffisance la confiance entre le gouvernement et la Fenascom et l’importance qu’il accorde à la société civile dans la vaccination.

Cette évaluation de son appui à la société civile depuis 2013 se fait dans le but de concevoir une nouvelle approche pour la prochaine période. GAVI reconnaît que les OSC restent les acteurs stratégiquement indispensables pour atteindre les populations difficiles d’accès, créer la demande et faire le plaidoyer dans le cadre de la vaccination.

Ousmane DIAKITE

Soleil Hebdo

L’an deux mil dix-huit, le dix décembre, s’est tenue la réunion de STAFF hebdomadaire de la FENASCOM dans le bureau du Président, sous la présidence de M. Yaya Zan Konaré. La réunion a commencé à 9H15 et comportait quatre points à son ordre du jour :

1-Lecture et adoption du compte rendu de STAFF du 22 octobre 2018 ;

2-Niveau d’évolution des projets et programmes ;

3-Organisation du Congrès ;

4-Questions diverses.

Au titre du premier point de l’ordre du jour, le secrétaire de séance procéda à la lecture du compte rendu du 09 octobre qui enregistra des amendements.

2-Niveau d’évolution des projets et programmes :

  • GAVI/CSO :

La FENASCOM a procédé à une remise d’attestation de reconnaissance de bonne collaboration à l’équipe CRS ; acte qui a beaucoup ému les récipiendaires qui ont traduit leur grande satisfaction face au geste, car une toute première pour eux.

Des activités de GAVI/CSO, il ne reste plus que la formation en ligne, dernière activité du projet.

Le STAFF a recommandé de mettre sur le site web les derniers évènements réalisés autour du projet pour plus de visibilité.

En outre, une correspondance de reconnaissance et de remerciement sera adressée par Ibrahim Diallo, le Coordinateur du Projet à CRS.

Dans le cadre de l’évaluation des capacités managériales de la FENASCOM pour la mise en œuvre du nouveau projet, va préparer l’arrivée de la Consultante.

  • RSS2 : Les travaux d’élaboration des documents du nouveau projet se poursuivent.
  • SSGI : La FENASCOM est dans l’attente du financement des activités programmées ; financement qui a pris du retard face à la réticence de SSGI de prendre en charge les pauses des participants, car cette prise en charge constituera un frein à la pérennisation de l’activité.

Le STAFF fut informé de la signature de l’avenant n°7 qui certifie la poursuite du contrat SSGI/FENASCOM jusqu’en fin 2019, et ce avec la possibilité de prorogation du projet qui imposera à la FENASCOM beaucoup de vigilance pour la diversification des activités qui lui seront attribuées.  

  • Plate-forme Couverture Maladie Universelle : Un report d’une semaine pour la célébration de la journée CMU a été préconisé en raison du retard accusé par les partenaires financiers pour la mise à disposition des ressources financières.

Aussi, deux réunions sont-elles programmées, l’une qui se tiendra le mardi 11 pour faire le point de la situation, l’autre le vendredi 14 pour peaufiner l’organisation.

  • JLN : Une Assistante au Coordinateur a été retenue suite au test de sélection.
  • Coalition SEC : Deux rencontres de plaidoyer à l’adresse du Haut Conseil des Collectivités et du Conseil Economique et Social sont envisagés ; à cet effet, le STAFF doit entreprendre des actions pour intégrer le Conseil Économique et Social.
  • Le Congrès : La date du 31 décembre 2018 a été retenue comme date buttoir et pour le paiement des arriérés de cotisations et pour la collecte des amendements à apporter aux textes.

4-QUESTIONS DIVERSES :

  • Le Président informa le STAFF du processus d’élaboration des documents du Projet du Paludisme Saisonnier (MTN), dont la version finale est attendue.
  • Le Spécialiste en Renforcement des Capacités a fait le compte rendu du REDISSE III, notamment l’atelier d’élaboration du plan de travail budgétisé annuel (PTBA) 2019 du projet de renforcement des systèmes de surveillances des maladies en Afrique de l’Ouest qui s’est tenu du 03 au 07 décembre à Sélingué.
  • La FENASCOM a bénéficié d’un don de mobiliers et de fournitures de bureau octroyés par SSGI.

Le STAFF qui commença à 09H15 a pris fin à 10H24 sous la présidence de son président de séance, monsieur YAYA ZAN KONARE.                                              

La rédaction de site vous livre en intégralité le discours de lancement du représentant de l'Etat

Honorables invités ;

Mesdames et Messieurs en vos rangs, qualités et grades respectifs bonjour.

Au nom de l’ensemble des populations de la région de Koulikoro et au mien propre permettez-moi de souhaiter la bienvenue à la cérémonie de lancement de la semaine africaine de la vaccination.

Ainsi à l’entame de mes propos ; permettez-moi tout d’abord, de remercier la population de Ouélessébougou pour leur mobilisation.

Mesdames, Messieurs,

La situation sanitaire au Mali se caractérise par la persistance des maladies infectieuses, avec un niveau relativement plus élevé de morbidité et de mortalité chez les femmes et les enfants.

Or, la plupart des maladies meurtrière et / ou handicapantes qui touchent les enfants, sont évitables par la vaccination.

C’est pourquoi le Mali a lancé en 1986 son programme élargi de vaccination ou PEV, pour réduire la morbidité et la mortalité dues à six tétanos, la poliomyélite et la rougeole.

En 1986, d’autres vaccins ont été introduits pour compléter le nombre de maladies cibles à dix. Il s’agit de la fièvre jaune, de l’hépatite B, des infections dues à l’Haemophilus influenza B, et des infections dues au pneumocoque.

De nos jours, de nouveaux vaccins sont entrés dans le PEV de routine. Il s’agit du vaccin polio injectable, du vaccin anti méningococcique A et du Rota virus.

Mesdames, Messieurs,

Les résultats de la couverture vaccinale de 2017 montrent qu’à Ouélessébougou, la couverture vaccinale en BCG 85,71%, en Penta est de 75,07 % et elle du VAR (Vaccin anti rougeoleux) est de 65,35 %.

La couverture vaccinale en Dt 2 plus (diphtérie-tétanos 2 plus) est de 49,39 %.

De même, les taux d’abandon de 11,97 % et 31,09 % respectivement entre BCG-VAR (tuberculose et rougeole) et pental – Penta 3 (diphtérie, tétanos, coqueluche, Haemophilus influenza B et polio), restent toujours élevés.

Les raisons de non vaccination évoquées par les parents d’enfants de 0 à 11 mois, non ou incomplètement vaccinés, sont surtout liés à l’insuffisance d’information et de motivation, à l’ignorance de la vaccination, les rumeurs, à la peur des effets secondaires et aux coutumes.

Au regard des résultats enregistrès pendant 25 ans de mise en œuvre du PEV, des défis restent à relever concernant la couverture vaccinale qui est en deçà de l’objectif fixé, à savoir 95 %.

Aussi, voudrais – je lancer un cri de cœur, en tant que père, afin que les parents amènent leurs enfants aux lieux de vaccination et recevoir ainsi les différents antigènes dont ils ont besoin pour leur croissance.

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

En septembre 2010, la 60ème session du comité régional de l’organisation Mondiale de la santé pour l’Afrique a adopté une résolution appelant tous les Etats membres à institutionnaliser la Semaine Africaine de la Vaccination.

Cela, afin de renforcer le plaidoyer, élargir la participation communautaire et améliorer la prestation des services de vaccination.

Pour ce faire, il est important de mobiliser tous les différents acteurs à la base pour soutenir le programme Elargi de vaccination, et promouvoir les changements de comportements aux niveaux des familles, des communautés et du système de santé.

Cette semaine permet à coup sûr le rattrapage pour nous les districts à faible couverture, puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Il est encore possible de rehausser les mérites du PEV, surtout que l’indépendance vaccinale voudrait une responsabilisation beaucoup plus accrue des communautés dans la prise en charge des activités de vaccination.

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Pour terminer, je voudrais adresser les sincères remerciements et la gratitude profonde du Gouvernement de la République du Mali, à l’ensemble des Partenaires techniques et financiers qui ne cessent d’accompagner notre pays pour l’atteinte de ses objectifs en matière de santé.

J’exhorte le personnel socio sanitaire et la société civile à redoubler d’efforts, pour la réussite totale des opérations de terrain.

Sur ces mots, je déclare lancée à Ouélessébougou, la semaine Africaine de Vaccination édition 2018.

Je vous remercie de votre aimable attention

La Célébration de la Semaine Africaine de Vaccination  (SAV) est dédiée pour faire des activités de communication pour la promotion des vaccins et de la vaccination. La plateforme FENASCOM est à sa deuxième participation en tant qu'organisation de la société civile.

Elle est accompagné pour la circonstance par les services techniques de l'Etat dont le Centre National d'Information, d'Education et de Communication en santé (CNIECS) la Section Nationale d'Immunisation (SNI), le Médecin chef du district sanitaire de Ouelessebougou, du Chef Local de Service  du Developpement Société et de l'Economie Solidaire, du Maire et du Sous Préfet de Ouelessebougou.

Quatre activités étaient au programme. il s'agit de faire le lancement officiel à Ouelessebougou, district à faible couverture vaccinale et y tenir une séance d'animation à grand public sur le PEV et le  respect du calendrier vaccinal.

Le chef de village, le maire le président de la FELASCOM, de la FERASCOM et de la FANSCOM ont prononcé des discours à la hauteur de l''évènement. Le thème de la huitième édition  qui sonnait comme un interpellation  (les vaccins ça marche; faites votre part) démontrait qu'il y'a beaucoup à faire en vue d'améliorer les indicateurs.

la plateforme a tenue le samedi 9 juin 2018 une grande conférence de presse dans sons siège o% les hommes et femmes de la presse écrite, orale, et audio visuelle ont couverte.

 Contenu du discours du président de la PLATEFORME

CONTRIBUTION DE LA PLATEFORME FENASCOM A LA COMMEMORATION DE LA SEMAINE AFRICAINE DE LA VACCINATION (SAV) EDITION 2018

CONFERENCE DE PRESSE

  • Mesdames et Messieurs de la presse,
  • Chers camarades de la famille de la santé communautaire,
  • Chers invités

 

Dans le but de contribuer aux efforts de l’Etat pour la commémoration de la Semaine Africaine de Vaccination (SAV), la plateforme des organisations de la société civile décide de consacrer une journée pour partager la situation vaccinale, notamment sa contribution dans la gestion des vaccins et la mise en œuvre de la vaccination au Mali.

Il est utile et nécessaire de rappeler que la vaccination est un élément essentiel et reconnu du Paquet Minimum d’Activités (PMA) des centres de santé communautaire. La semaine dédiée  à la vaccination permet à nous société civile de faire une évaluation de notre contribution à la gestion des vaccins et aussi la mise en œuvre de la vaccination auprès du gouvernement malien.

En effet, tout en faisant l’économie des chiffres, permettez-moi tout simplement de dire que les maladies évitables par la vaccination sont essentielles parmi les causes de mortalité des nouveaux nés, des enfants de moins de 5 ans et aussi des femmes en âge de procréer à travers le monde et particulièrement au Mali.

Pourtant des solutions efficaces existent actuellement, au rang desquelles le Programme élargi de vaccination (PEV), les journées nationales de vaccination (JNV), les stratégies avancées et mobiles qui mettent l’accent sur la vaccination.

Nous saluons vivement le gouvernement du Mali pour sa volonté politique affichée et matérialisées par des actions initiées afin d’éradiquer les maladies évitables par la vaccination.

Ces actions initiées et appliquées ont enregistré des avancées considérables en matière de vaccination. L’initiative la plus porteuse et pérenne reste et demeure  la santé communautaire, constituée de 1994 à maintenant d’un réseau de 1363 CSCom et 06 centres de santé de mutuelle, réparties  sur l’ensemble du territoire national. Ces centres de santé de proximité fonctionnels, sont créés et gérés par les ASACO et les Mutuelles de santé, qui sont les membres actifs du réseau de la plateforme FENASCOM.

Les résultats encourageants en faveur de la vaccination et du renforcement du système de santé sont enregistrés avec la contribution de qualité de ce réseau de centres de santé de proximité et leurs administrateurs que sont les ASACO, et Mutuelles de Santé, encadrés et soutenus par leurs fédérations.

Cependant, force est de reconnaitre qu’il reste encore des défis à relever dans l’atteinte des objectifs assignés par le PRODESS.

En effet, notre situation sanitaire se caractérise par la persistance des maladies infectieuses et parasitaires, avec un niveau encore élevé de morbidité et de mortalité chez les femmes et les enfants.  Or, la plupart des maladies meurtrières ou handicapantes, sont évitables par la vaccination qui est maintenant à portée de main. 

  • La vaccination vise à promouvoir l’utilisation des vaccins pour protéger les personnes de tout âge contre certaines maladies.
  • La vaccination qui permet de sauver des millions de vies, est largement reconnue comme l’une des interventions sanitaires les plus efficaces, mis aussi les moins coûteuses.
  • La présente conférence de presse nous donne l´occasion de renouveler notre engagement aux côtés du Gouvernement malien dans la poursuite de la mise en œuvre des activités de vaccination pour l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
  • La présente conférence de presse est aussi un plaidoyer de la plateforme vers les décideurs, les acteurs et aussi les bénéficiaires, pour:
  • la disponibilité des vaccins de qualité et en quantité,
  • la bonne gestion des vaccinations et une meilleure planification des actions de vaccination,
  • la disponibilité des ressources nécessaires pour la réalisation effective des actions planifiées en matière de vaccins et vaccination,
  • une mobilisation communautaire totale et continue des cibles autour de la vaccination afin d’assurer l’éradication totale des maladies évitables par la vaccination au Mali.  

 

Il est utile et nécessaire de savoir que toute stratégie jugée efficace pour améliorer la couverture vaccinale, doit prendre en compte plusieurs facteurs à différents niveaux de la pyramide sanitaire, qui sont:

  • L’engagement matérialisé des décideurs,
  • La disponibilité continue des RESSOURCES, notamment les ressources humaines de qualité, en nombre suffisant et bien réparties,
  • la disponibilité d’une véritable chaine d’approvisionnement en vaccins,
  • La bonne gestion des vaccins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire,
  • La mobilisation sociale autour de la vaccination de la part des populations, notamment les plus vulnérables etc.

 

Cependant, des données démontrent qu’il reste toujours des barrières, rendant difficile l’accès aux vaccins et à la vaccination.

Des raisons évoquées, nous pouvons retenir entre autres:

  • la faiblesse dans la connaissance sur l’importance de la vaccination,
  • le manque d’adhésion de certaines populations au programme vaccinal;
  • la persistance des fausses rumeurs, concernant les soit disant effets néfastes des vaccins;
  • les aspects du genre, tel que l’inégalité dans la prise de décisions sur la santé au sein de la famille (entre l’homme et la femme),
  • l’insuffisance des ressources humaines spécifiques à la vaccination,
  • la faiblesse des ressources familiales pour se procurer du carnet de vaccination etc. C’est seulement la disponibilité d’une société civile à capacités renforcées qui permet d’amener et d’assurer le changement de comportement des citoyens face aux vaccins et à la vaccination. Les membres de la plateforme, notamment les ASACO et les Mutuelles de Santé sont au cœur de cette action.  

 

C’est pour rappeler son rôle et sa place dans la vaccination que la plateforme FENASCOM décide, chaque année, en marge de la commémoration de la semaine africaine de vaccination, de parler de la situation vaccinale au Mali tout en insistant sur la contribution de la société civile à  l’amélioration des indicateurs  en vaccination.

 

Les actions essentielles retenues pour cette commémoration sont réalisées dans un district sanitaire dont les indicateurs sont parmi les taux les plus bas en vaccination. Les actions réalisées sont généralement:

  • le lancement décentralisé,
  • la table ronde décentralisée dans la même localité, animée par l’équipe cadre du district, appuyée par la région,
  • l’animation à grand public autour des vaccins et la vaccination, sanctionnée par des jeux concours dont les meilleures réponses sont encouragées,
  • la conférence de presse et/ou les débats télévisés au niveau national sur la situation vaccinale au Mali et le niveau de contribution de la société civile à l’atteinte des indicateurs.

 

Je ne saurais terminer mes propos sur cette conférence de presse, sans renouveler les remerciements:

  • au Gouvernement du Mali POUR SON ENGAGEMENT, SA DISPONIBILITES ET SON SOUTIEN CONSTANT, en faveur de la promotion des vaccins et la vaccination,
  • à l’ensemble des acteurs socio-sanitaires des secteurs public, privé et surtout communautaire POUR LA BONNE GESTION DES VACCINS ET LEUR DISPONIBILITE CONSTANTE POUR LA VACCINATION,
  • aux partenaires techniques et financiers POUR LEUR ACCOMPAGNEMENT CONTINU A SOUTENIR LES EFFORTS DU MALI POUR LA DISPONIBILITE DES VACCINS ET LA REALISATION DE LA VACCINATION,
  • aux organisations de la société civile et la presse POUR LA MOBILISATION COMMUNUTAIRE CONTINUE AUTOUR DES VACCINS ET LA VACCINATION…

 

J’exhorte toutes et tous à plus de persévérance pour la consolidation des acquis, voire l’amélioration des indicateurs de la vaccination. Pour ce faire la presse a un rôle important à jouer dans la réussite de la vaccination au Mali.

En tout état de cause, notre slogan reste et demeure ceci «Aucun enfant, aucune femme ne doit mourir de nos jours par suite de maladie évitable par la vaccination».

Je vous remercie de votre aimable attention !

              Le Président de la Plateforme FENASCOM Yaya Zan KONARE Chevalier de l’Ordre National

 

 

 

Aujourd'hui 31 mai 2018 est la clôture de l'atelier de développement du plan de communication interne et externe de la plateforme FENASCOM des OSC.

L'OBJECTIF GENERAL était de  Doter la plateforme d’un plan de communication interne et externe sur l’accès et l’équité aux vaccins et à la vaccination. Il visait plus spécifiquement à

- Faire la revue documentaire ;

 - Définir le But et Objectifs du plaidoyer ;

- Identifier les problèmes et les sélectionner ;

- Déterminer les critères de choix d’un problème d’intérêt national ou local ;

- Formuler le problème de communication ;

- Faire l’analyse des parties prenantes acteurs ou artisans

- concevoir des idées de messages ;

- Sélectionner les canaux et les outils de la communication ;

- Élaborer un canevas du suivi et des évaluations ;

- Rendre disponible le plan de communication validé.

Les participants non résidents venaient de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti et de Tombouctou.

A l'issue de ces trois jours de travaux , le consultant va peaufiner les productions des travaux en groupe et nous proposer un premier draft pour validation.

 

DIFFICULTES :

  • Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
  • La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
  • La faible implication des Maires ;
  • L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
  • La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
  • Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
  • Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
  • La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
  • Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
  • Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
  • Amélioration de la qualité des récépissés ;
  • Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
  • Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
  • Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
  • Réduction du délai de remboursement des factures ;
  • Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
  • Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.    

Le Mali est un pays ou le niveau de pauvreté est très élevé (43,6% en 2010), et comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, la population dans les zones rurales et urbaines est fortement vulnérable à différents types de chocs (environnementaux, sociaux et économiques). Il est estimé que plus de 25% de la population est en pauvreté chronique et dans l’insécurité alimentaire. Cette vulnérabilité a été aggravée par la récente crise politico-militaire et a ainsi accru la demande déjà forte pour des programmes de Filets Sociaux (FS) efficaces.

Dans ce contexte, le Gouvernement de la République du Mali, avec le soutien financier et technique de l’Association Internationale de Développement (IDA), met en œuvre le Programme de Filets Sociaux « Jigiséméjiri » pour (i) répondre aux besoins immédiats et permanents des ménages en pauvreté chronique et en vulnérabilité, et (ii) créer des opportunités pour leur avenir en appuyant les stratégies de développement humain telles que l'investissement dans la santé infantile et l'adoption de pratiques modèles en matière de nutrition et d’hygiène.

Le programme comprend trois composantes essentielles :

  1. Transferts monétaires et mesures d’accompagnement: transferts monétaires ciblées aux ménages les plus pauvres (et en insécurité alimentaire) avec des mesures d’accompagnement afin de créer une incitation pour les familles à investir dans l'éducation des enfants, la santé des enfants et des femmes enceintes et prévenir la malnutrition chronique; 
  2. Mise en place d’un système de filets Sociaux: un appui institutionnel à la mise en place des éléments clés d'un système de filets sociaux (notamment un système de gestion de l’information, un registre unique, un système de ciblage, des systèmes de paiement et suivi-évaluation); et 
  3. Gestion de projet: une unité de gestion de l'opération. L'un des domaines de ce programme est la prise en charge des cas de risque santé. Aussi l'agence national assurance maladie à immatriculé et délivré les récépissé de l'ANAM aux 8 892 080 bénéficiaires éligibles reparties comme suit: KAYES -2 212 781; KOULIKORO- 3 316 629; SIKASSO- 4 429 335; SEGOU -5 519 905; MOPTI -6 612 202 et BAMAKO -771 235.

     

    L’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) a initié un vaste programme de formation des acteurs de la santé communautaire (FENASCOM, FERASCOM, FELASCOM, ASACO, DTC et Gérants des Dépôts de Médicaments Essentiels Génériques. L’exécution de ce programme a démarré en 2015 et se poursuit par les équipes de formateurs constituées à cet effet, composées des Chefs du Centre de Santé de Référence, du Service Local du Développement Social et de l’Économie Solidaire et du Présent FELASCOM de chaque District Sanitaire.

    L'ANAM a aussi initié des programme de formation des ASACO et des DTC et ou gestionnaires des CSCOM  2018 : Kayes -126, Koulikoro -198, Sikasso -85 ;Ségou -85, Mopti -121 soit un total de 615.

    Les résultats obtenus en termes de formations des acteurs et de prestations offertes aux bénéficiaires du programme JIGISEMEJIRI sont les suivants : présidents FERASCOM-05 ; présidents FELASCOM -43 ; présidents ASACO -732 et DTC -525 et prestations médicales offertes par les CSREF.

  4. CSREF

    2014

    2015

    2016

    2017

    2018

    TOTAL

    01

    KITA

       

    3

    97

    65

    165

    02

    CIII

    15

    37

    163

    708

    355

    1278

    03

    FANA

    133

    106

    46

    70

     

    355

    04

    KOLONDIEBA

     

    1

       

    5

    6

    05

    DIOILA

    7

    11

    3

    67

     

    88

    06

    KOUTIALA

    13

    372

    875

    1275

    860

    3395

    07

    NIORO DU SAHEL

       

    45

    41

     

    86

    08

    TOMINIAN

         

    62

     

    62

    09

    DIEMA

         

    25

     

    25

    10

    BLA

     

     

     

     

    58

    58

    11

    BANKASS

     

     

     

     

    47

    47

    TOTAUX

    168

    527

    1135

    2345

    1390

    5565

     

    prestations médicales offertes par les CSCOM

    CSCOM de

    2014

    2015

    2016

    2017

    2018

    TOTAL

    01

    BADIALAN III

    8

     

    21

    22

    51

    51

    02

    DRAVELA

     

    70

    120

    168

    358

    358

    03

     BOURA

     

    107

    1423

    499

    2029

    2029

    04

    DIABIGUE

     

     

    105

    106

    211

    211

    05

    BOUGOULA

     

     

    375

    30

    405

    405

    06

    SOMO

     

     

    62

    157

    219

    219

    07

    OURIKELA

     

     

    154

    113

    267

    267

    08

    MENEMBA

     

     

    274

    272

    546

    546

    09

    BENDOUGOUBA

     

     

    192

    94

    286

    286

    10

    N’GOLOBOUGOU

     

     

    71

    65

    136

    136

    11

    SAME

    2

    6

     

     

    8

    8

    12

    KEBILA

     

    32

     

    365

    397

    397

    13

    DIALAKOROBA

     

    22

     

    203

    225

    225

    14

    SANDARE

     

     

    17

    21

    38

    38

    15

    MOABOUGOU

     

     

    13

     

    13

    13

    16

    N'DJILLA

     

     

    38

    87

    125

    125

    17

    DOUGOUFE

     

     

    32

    119

    151

    151

    18

    DIANKOUNTE CAMARA

     

     

     

    8

    8

    8

    19

    KADIANA

     

     

     

    415

    415

    415

    20

    DEGENEKORO

     

     

     

    270

    270

    270

    21

    GARNA

     

     

     

    58

    58

    58

    22

    DIARRAH

     

     

     

    40

    40

    40

    23

    TIONGUI

     

     

     

    104

    104

    104

    24

    DIAKA

     

     

     

    79

    79

    79

    25

    TAMANI

     

     

     

    88

    88

    88

    26

    KORERA-KORE

     

     

     

    28

    28

    28

    TOTAUX

     

    10

    237

    2897

    3411

    6555

    6555

Les remboursements aux ASACOCSCOM par région en 2017 et 2018 se sont élevés à

REGIONS

2017

2018

TOTAL

KAYES

1 847 267

65 009

1 912 276

KOULIKORO

890 710

0

890 710

SIKASSO

7 697 502

194 737

7 892 239

SEGOU

922 465

350 696

1 273 161

MOPTI

 

0

0

BAMAKO

1 492 935

0

1 492 935

TOTAL GENERAL

12 850 879

610 442

13 461 321

DIFFICULTES :

  • Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
  • La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
  • La faible implication des Maires ;
  • L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
  • La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
  • Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
  • Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
  • La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
  • Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
  • Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
  • Amélioration de la qualité des récépissés ;
  • Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
  • Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
  • Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
  • Réduction du délai de remboursement des factures ;
  • Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
  • Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.  

DIFFICULTES :

  • Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
  • La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
  • La faible implication des Maires ;
  • L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
  • La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
  • Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
  • Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
  • La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
  • Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
  • Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
  • Amélioration de la qualité des récépissés ;
  • Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
  • Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
  • Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
  • Réduction du délai de remboursement des factures ;
  • Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
  • Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.    

Le Mali est un pays ou le niveau de pauvreté est très élevé (43,6% en 2010), et comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, la population dans les zones rurales et urbaines est fortement vulnérable à différents types de chocs (environnementaux, sociaux et économiques). Il est estimé que plus de 25% de la population est en pauvreté chronique et dans l’insécurité alimentaire. Cette vulnérabilité a été aggravée par la récente crise politico-militaire et a ainsi accru la demande déjà forte pour des programmes de Filets Sociaux (FS) efficaces.

Dans ce contexte, le Gouvernement de la République du Mali, avec le soutien financier et technique de l’Association Internationale de Développement (IDA), met en œuvre le Programme de Filets Sociaux « Jigiséméjiri » pour (i) répondre aux besoins immédiats et permanents des ménages en pauvreté chronique et en vulnérabilité, et (ii) créer des opportunités pour leur avenir en appuyant les stratégies de développement humain telles que l'investissement dans la santé infantile et l'adoption de pratiques modèles en matière de nutrition et d’hygiène.

Le programme comprend trois composantes essentielles :

  1. Transferts monétaires et mesures d’accompagnement: transferts monétaires ciblées aux ménages les plus pauvres (et en insécurité alimentaire) avec des mesures d’accompagnement afin de créer une incitation pour les familles à investir dans l'éducation des enfants, la santé des enfants et des femmes enceintes et prévenir la malnutrition chronique; 
  2. Mise en place d’un système de filets Sociaux: un appui institutionnel à la mise en place des éléments clés d'un système de filets sociaux (notamment un système de gestion de l’information, un registre unique, un système de ciblage, des systèmes de paiement et suivi-évaluation); et 
  3. Gestion de projet: une unité de gestion de l'opération. L'un des domaines de ce programme est la prise en charge des cas de risque santé. Aussi l'agence national assurance maladie à immatriculé et délivré les récépissé de l'ANAM aux 8 892 080 bénéficiaires éligibles reparties comme suit: KAYES -2 212 781; KOULIKORO- 3 316 629; SIKASSO- 4 429 335; SEGOU -5 519 905; MOPTI -6 612 202 et BAMAKO -771 235.

     

    L’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) a initié un vaste programme de formation des acteurs de la santé communautaire (FENASCOM, FERASCOM, FELASCOM, ASACO, DTC et Gérants des Dépôts de Médicaments Essentiels Génériques. L’exécution de ce programme a démarré en 2015 et se poursuit par les équipes de formateurs constituées à cet effet, composées des Chefs du Centre de Santé de Référence, du Service Local du Développement Social et de l’Économie Solidaire et du Présent FELASCOM de chaque District Sanitaire.

    L'ANAM a aussi initié des programme de formation des ASACO et des DTC et ou gestionnaires des CSCOM  2018 : Kayes -126, Koulikoro -198, Sikasso -85 ;Ségou -85, Mopti -121 soit un total de 615.

    Les résultats obtenus en termes de formations des acteurs et de prestations offertes aux bénéficiaires du programme JIGISEMEJIRI sont les suivants : présidents FERASCOM-05 ; présidents FELASCOM -43 ; présidents ASACO -732 et DTC -525 et prestations médicales offertes par les CSREF.

  4. CSREF

    2014

    2015

    2016

    2017

    2018

    TOTAL

    01

    KITA

       

    3

    97

    65

    165

    02

    CIII

    15

    37

    163

    708

    355

    1278

    03

    FANA

    133

    106

    46

    70

     

    355

    04

    KOLONDIEBA

     

    1

       

    5

    6

    05

    DIOILA

    7

    11

    3

    67

     

    88

    06

    KOUTIALA

    13

    372

    875

    1275

    860

    3395

    07

    NIORO DU SAHEL

       

    45

    41

     

    86

    08

    TOMINIAN

         

    62

     

    62

    09

    DIEMA

         

    25

     

    25

    10

    BLA

     

     

     

     

    58

    58

    11

    BANKASS

     

     

     

     

    47

    47

    TOTAUX

    168

    527

    1135

    2345

    1390

    5565

     

    prestations médicales offertes par les CSCOM

    CSCOM de

    2014

    2015

    2016

    2017

    2018

    TOTAL

    01

    BADIALAN III

    8

     

    21

    22

    51

    51

    02

    DRAVELA

     

    70

    120

    168

    358

    358

    03

     BOURA

     

    107

    1423

    499

    2029

    2029

    04

    DIABIGUE

     

     

    105

    106

    211

    211

    05

    BOUGOULA

     

     

    375

    30

    405

    405

    06

    SOMO

     

     

    62

    157

    219

    219

    07

    OURIKELA

     

     

    154

    113

    267

    267

    08

    MENEMBA

     

     

    274

    272

    546

    546

    09

    BENDOUGOUBA

     

     

    192

    94

    286

    286

    10

    N’GOLOBOUGOU

     

     

    71

    65

    136

    136

    11

    SAME

    2

    6

     

     

    8

    8

    12

    KEBILA

     

    32

     

    365

    397

    397

    13

    DIALAKOROBA

     

    22

     

    203

    225

    225

    14

    SANDARE

     

     

    17

    21

    38

    38

    15

    MOABOUGOU

     

     

    13

     

    13

    13

    16

    N'DJILLA

     

     

    38

    87

    125

    125

    17

    DOUGOUFE

     

     

    32

    119

    151

    151

    18

    DIANKOUNTE CAMARA

     

     

     

    8

    8

    8

    19

    KADIANA

     

     

     

    415

    415

    415

    20

    DEGENEKORO

     

     

     

    270

    270

    270

    21

    GARNA

     

     

     

    58

    58

    58

    22

    DIARRAH

     

     

     

    40

    40

    40

    23

    TIONGUI

     

     

     

    104

    104

    104

    24

    DIAKA

     

     

     

    79

    79

    79

    25

    TAMANI

     

     

     

    88

    88

    88

    26

    KORERA-KORE

     

     

     

    28

    28

    28

    TOTAUX

     

    10

    237

    2897

    3411

    6555

    6555

Les remboursements aux ASACOCSCOM par région en 2017 et 2018 se sont élevés à

REGIONS

2017

2018

TOTAL

KAYES

1 847 267

65 009

1 912 276

KOULIKORO

890 710

0

890 710

SIKASSO

7 697 502

194 737

7 892 239

SEGOU

922 465

350 696

1 273 161

MOPTI

 

0

0

BAMAKO

1 492 935

0

1 492 935

TOTAL GENERAL

12 850 879

610 442

13 461 321

DIFFICULTES :

  • Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
  • La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
  • La faible implication des Maires ;
  • L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
  • La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
  • Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
  • Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
  • La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
  • Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
  • Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
  • Amélioration de la qualité des récépissés ;
  • Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
  • Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
  • Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
  • Réduction du délai de remboursement des factures ;
  • Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
  • Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.  

La réunion du comité de suivi du Programme de Développement Social et Sanitaire (PRODESS) 2018 s'est tenu le 4 mai 2018. la FENASCOM a travers son président fut appelé à ^prononcer son discours dont la teneur est la suivante.

Discours du représentant des organisations de la société civile, à l´occasion de la cérémonie d’ouverture des assises du Comité de Suivi du PRODESS, session 2018 (04 Mai 2018 A MAEVA PALACE, SIS ACI 2000 – Bamako).

  • Messieurs les Ministres de la Santé et de l’Hygiène Publique, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ; 
  • Madame le Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, 
  • Mesdames et Messieurs les chefs des services centraux et rattachés des Ministères en charge de la Santé, du Développement Social et de la Promotion de la Famille,
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des autres départements ministériels, partenaires de mise en œuvre du PRODESS, 
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux de la Santé, de la Solidarité et de la promotion de la Famille,
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs des Hôpitaux, 
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers, 
  • Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations de la Société Civile en charge du PRODESS,
  • Mesdames et Messieurs du secteur privé à but lucratif
  • Mesdames et Messieurs de la presse, 
  • Chers Participants.

Je suis très heureux de prendre la parole, en ce jour 04 Mai 2018, au nom des organisations de la société civile, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des assises du comité de suivi du PRODESS III, édition 2018.

Permettez-moi de vous exprimer au nom de l´ensemble des acteurs de la société civile, mes vifs remerciements pour la tenue des présentes assises, conformément au décret 2012–508.

Je voudrais à l’occasion remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires Techniques et Financiers pour tous les efforts d’accompagnement de l’Etat, dans toutes les composantes du PRODESS III.

Les présentes assises du comité de suivi nous permettent de de partager et adopter les résultats enregistrés en 2017, mais également les planifications prévues pour l’année 2019, c’est-à-dire N+1.

 Nous remercions vivement le Secrétariat Permanent du PRODESS pour la rigueur dans la tenue de ces assises, malgré les multiples charges et préoccupations.

 Le présent Comité de Suivi se tient à un moment déterminant, marqué par la dernière année du 3ème PRODESS et aussi le processus des réformes fondamentales qui sont en cours. 

 Je demeure convaincu que les départements chargés de la mise en œuvre du PRODESS, prendront toutes les dispositions nécessaires pour la poursuite de la bonne mise en œuvre de ce deuxième Plan Décennal, qu’est le PDDSS

Je voudrais féliciter et remercier les organisations de la société civile, les organisations non gouvernementales, ainsi que le secteur privé lucratif qui continuent à accompagner l’Etat pour surmonter les effets de la crise sécuritaire, en assurant l’accessibilité des populations aux soins de santé, en réponse à l’équité dans la mise en œuvre du PRODESS III.

Nous saluons vivement le Gouvernement du Mali pour les résultats encourageants enregistrés dans la mise en œuvre du PRODESS III. Il s’agit:

  • de la poursuite de la médicalisation des CSCom, 
  • du renforcement du système de santé avec comme porte d’entrée la vaccination, la nutrition et le planning familial,
  • de la valorisation de la médecine traditionnelle,
  • du lancement officiel de l’outil DHIS2 et surtout son opérationnalisation dans tous les CSCom,
  • de l’avancée notoire du processus de mise en place du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU),
  • des dispositifs de qualité mis en place pour la promotion de la femme, la protection et la défense des droits des enfants et des personnes âgées,
  • de l’avancée notoire du processus d’insertion sociale et économique des personnes en situation de handicap,
  • de la création de l’office National des Pupilles en République du Mali (ONAPUMA) etc

Cependant, force est de reconnaître la nécessité de la prise en compte de certaines préoccupations nécessaires pour l’amélioration des indicateurs, dont la baisse, voire la chute, nous interpelle fortement. Il s’agit essentiellement :

  • de l’effectivité des supervisions techniques et intégrées, notamment au niveau central,
  • du renforcement des synergies d’actions entre les différents acteurs,
  • du développement et de la bonne répartition des ressources humaines,
  • du processus de planification basé sur la priorisation,
  • du respect des annonces financières par l’Etat et les partenaires et leur mise à disposition à temps,
  • l’accélération de la signature des textes relatifs au développement du partenariat public privé,
  • d’un retour à l’esprit de la santé communautaire, notamment dans la création et la gestion du CSCom etc.

Aussi, il y a lieu de renforcer ou d’accélérer certaines initiatives novatrices, telles que :

  • la révision nécessaire et accélérée du COMPACT,
  • la couverture totale des CSCom en médicalisation, y compris la mise à disposition de sages-femmes et/ou d’infirmières obstétriciennes,
  • la mise en œuvre des résultats de l’évaluation à mi-parcours du PRODESS III et aussi de l’évaluation de la santé communautaire,
  • la prise en compte du réseau d’apprentissage corporatif pour la promotion de la couverture maladie universelle (JLN),
  • la poursuite de la promotion du GENRE,
  • la poursuite de l’amélioration des conditions de mobilité des personnes en situation de handicap,
  • la bonne répartition des ressources humaines,
  • l’institutionnalisation de la santé communautaire etc.

Nous exhortons notre Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour l’accélération de certains grands chantiers, tels que :

  1. la mise en œuvre des réformes entamées par les départements, conformément à l’esprit du PRODESS III et aussi des résultats de l’évaluation de la santé communautaire,
  2. le démarrage effectif du RAMU en 2018,                                                
  3. la disponibilité d’un mécanisme pérenne de prise en charge des salaires des ASC dans le cadre de la mise en œuvre des SEC,
  4. l’appui renforcé à la médecine traditionnelle pour la valorisation des produits locaux,
  5. Le renouvellement de la convention de partenariat avec la FEMATH
  6. la signature d’une convention d’appui avec la Coalition Malienne de Défense des Droits des Enfants (COMADE) pour la mise en œuvre des activités de défense des droits des enfants, particulièrement les enfants vulnérables et marginalisés.

En tout état de cause, nous restons et demeurons plus que convaincus que le renforcement des capacités d’intervention des CSCom et des CSRéf est une nécessité absolue, si nous voulons réellement être au rendez-vous des ODD en 2030. Conformément à notre engagement, la contribution de la société civile aux efforts de l’Etat est un devoir de serment, que nous réalisons sans calcul pour le bénéfice des populations maliennes en matière de santé, de développement social et de promotion de la famille.

 Nous tenons à remercier ici les partenaires techniques et financiers qui nous ont permis de transformer nos idées et nos engagements en actions concrètes pour l’atteinte des résultats jugés satisfaisants en 2017.

Les résultats attendus ne seront atteints que si nous tous (Etat, Collectivités, Organisations de la Société Civile, Secteur Privé et PTF), conjuguons nos efforts au service du développement et de la promotion de la santé, notamment la santé communautaire au Mali.

 Je porte un grand espoir à l’adresse du Gouvernement pour une meilleure ouverture vers les autres partenaires, notamment la société civile, dont l’effectivité de la contribution est toujours démontrée.

 Pour terminer, je renouvèle la disponibilité et l´engagement des organisations de la société civile à s’intégrer dans la dynamique des reformes entreprises auprès du Gouvernement, pour l’amélioration de l’état de santé des populations maliennes. 

Je vous remercie de votre aimable attention !

  Pour les OSC – PRODESS, Yaya Zan Konaré, Président de

Page 1 sur 3