DIFFICULTES :
- Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
- La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
- La faible implication des Maires ;
- L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
- La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
- Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
- Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
- La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
- Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
- Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
- Amélioration de la qualité des récépissés ;
- Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
- Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
- Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
- Réduction du délai de remboursement des factures ;
- Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
- Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.
Le Mali est un pays ou le niveau de pauvreté est très élevé (43,6% en 2010), et comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, la population dans les zones rurales et urbaines est fortement vulnérable à différents types de chocs (environnementaux, sociaux et économiques). Il est estimé que plus de 25% de la population est en pauvreté chronique et dans l’insécurité alimentaire. Cette vulnérabilité a été aggravée par la récente crise politico-militaire et a ainsi accru la demande déjà forte pour des programmes de Filets Sociaux (FS) efficaces.
Dans ce contexte, le Gouvernement de la République du Mali, avec le soutien financier et technique de l’Association Internationale de Développement (IDA), met en œuvre le Programme de Filets Sociaux « Jigiséméjiri » pour (i) répondre aux besoins immédiats et permanents des ménages en pauvreté chronique et en vulnérabilité, et (ii) créer des opportunités pour leur avenir en appuyant les stratégies de développement humain telles que l'investissement dans la santé infantile et l'adoption de pratiques modèles en matière de nutrition et d’hygiène.
Le programme comprend trois composantes essentielles :
- Transferts monétaires et mesures d’accompagnement: transferts monétaires ciblées aux ménages les plus pauvres (et en insécurité alimentaire) avec des mesures d’accompagnement afin de créer une incitation pour les familles à investir dans l'éducation des enfants, la santé des enfants et des femmes enceintes et prévenir la malnutrition chronique;
- Mise en place d’un système de filets Sociaux: un appui institutionnel à la mise en place des éléments clés d'un système de filets sociaux (notamment un système de gestion de l’information, un registre unique, un système de ciblage, des systèmes de paiement et suivi-évaluation); et
- Gestion de projet: une unité de gestion de l'opération. L'un des domaines de ce programme est la prise en charge des cas de risque santé. Aussi l'agence national assurance maladie à immatriculé et délivré les récépissé de l'ANAM aux 8 892 080 bénéficiaires éligibles reparties comme suit: KAYES -2 212 781; KOULIKORO- 3 316 629; SIKASSO- 4 429 335; SEGOU -5 519 905; MOPTI -6 612 202 et BAMAKO -771 235.
L’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) a initié un vaste programme de formation des acteurs de la santé communautaire (FENASCOM, FERASCOM, FELASCOM, ASACO, DTC et Gérants des Dépôts de Médicaments Essentiels Génériques. L’exécution de ce programme a démarré en 2015 et se poursuit par les équipes de formateurs constituées à cet effet, composées des Chefs du Centre de Santé de Référence, du Service Local du Développement Social et de l’Économie Solidaire et du Présent FELASCOM de chaque District Sanitaire.
L'ANAM a aussi initié des programme de formation des ASACO et des DTC et ou gestionnaires des CSCOM 2018 : Kayes -126, Koulikoro -198, Sikasso -85 ;Ségou -85, Mopti -121 soit un total de 615.Les résultats obtenus en termes de formations des acteurs et de prestations offertes aux bénéficiaires du programme JIGISEMEJIRI sont les suivants : présidents FERASCOM-05 ; présidents FELASCOM -43 ; présidents ASACO -732 et DTC -525 et prestations médicales offertes par les CSREF.
-
N°
CSREF
2014
2015
2016
2017
2018
TOTAL
01
KITA
3
97
65
165
02
CIII
15
37
163
708
355
1278
03
FANA
133
106
46
70
355
04
KOLONDIEBA
1
5
6
05
DIOILA
7
11
3
67
88
06
KOUTIALA
13
372
875
1275
860
3395
07
NIORO DU SAHEL
45
41
86
08
TOMINIAN
62
62
09
DIEMA
25
25
10
BLA
58
58
11
BANKASS
47
47
TOTAUX
168
527
1135
2345
1390
5565
prestations médicales offertes par les CSCOM
N°
CSCOM de
2014
2015
2016
2017
2018
TOTAL
01
BADIALAN III
8
21
22
51
51
02
DRAVELA
70
120
168
358
358
03
BOURA
107
1423
499
2029
2029
04
DIABIGUE
105
106
211
211
05
BOUGOULA
375
30
405
405
06
SOMO
62
157
219
219
07
OURIKELA
154
113
267
267
08
MENEMBA
274
272
546
546
09
BENDOUGOUBA
192
94
286
286
10
N’GOLOBOUGOU
71
65
136
136
11
SAME
2
6
8
8
12
KEBILA
32
365
397
397
13
DIALAKOROBA
22
203
225
225
14
SANDARE
17
21
38
38
15
MOABOUGOU
13
13
13
16
N'DJILLA
38
87
125
125
17
DOUGOUFE
32
119
151
151
18
DIANKOUNTE CAMARA
8
8
8
19
KADIANA
415
415
415
20
DEGENEKORO
270
270
270
21
GARNA
58
58
58
22
DIARRAH
40
40
40
23
TIONGUI
104
104
104
24
DIAKA
79
79
79
25
TAMANI
88
88
88
26
KORERA-KORE
28
28
28
TOTAUX
10
237
2897
3411
6555
6555
Les remboursements aux ASACOCSCOM par région en 2017 et 2018 se sont élevés à
REGIONS |
2017 |
2018 |
TOTAL |
KAYES |
1 847 267 |
65 009 |
1 912 276 |
KOULIKORO |
890 710 |
0 |
890 710 |
SIKASSO |
7 697 502 |
194 737 |
7 892 239 |
SEGOU |
922 465 |
350 696 |
1 273 161 |
MOPTI |
0 |
0 |
|
BAMAKO |
1 492 935 |
0 |
1 492 935 |
TOTAL GENERAL |
12 850 879 |
610 442 |
13 461 321 |
DIFFICULTES :
- Les rapports d’enquêtes mal renseignés ;
- La lenteur dans la distribution des récépissés, au niveau certains SLDSES et MAIRIES ;
- La faible implication des Maires ;
- L’absence de compte bancaire pour un nombre important d’ASACO ;
- La faible implication des Associations de Santé communautaire (ASACO) dans l’accompagnement des agents de santé ;
- Les ruptures de stock de médicaments au niveau des Dépôts de vente de MEG des structures de soins de santé ;
- Le retard observé dans la transmission des dossiers d’immatriculation et des demandes de remboursements ;
- La réticence de certains bénéficiaires à fréquenter les structures de soins périphériques au profit de la médecine traditionnelle ;
- Le non conventionnement des Médecin de campagne qui offrent des soins santé de qualité appréciable par la population.
- Amélioration de la qualité des rapports d’enquêtes transmis ;
- Amélioration de la qualité des récépissés ;
- Renouvellement des récépissés expirés, des bénéficiaires du programme « JIGISEMEJIRI » pendant la durée de leur éligibilité au programme ;
- Mise en place d’un cadre de concertation avec tous les acteurs impliqués, notamment l’UTGFS, la DNDS, DNPSES, FENASCOM et ses représentations sur le terrain ;
- Renforcement de la communication en direction des Présidents d’ASACO, les DTC, les responsables des CSREF, les FELASCOM et la FENASCOM, pour leur implication active dans la prise en charge médicale des indigents au niveau des CSCOM et CSREF ;
- Réduction du délai de remboursement des factures ;
- Mise en réseau avec les structures prestataires de soins de santé ;
- Adoption d’une grille de suivi trimestriel qui permettra de donner des informations sur les résultats obtenus, des difficultés identifiées au niveau local et propositions des solutions.