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Nous, Représentants : de la société civile, des élus locaux, des services techniques des départements en charge de la santé ; de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ; du développement social et des Collectivités Territoriales, des partenaires techniques et Financiers (PTF), réunis au sein de la coalition nationale en faveur de la promotion des soins essentiels dans la communauté (CNSEC),
Participant à l’atelier d’actualisation du plan d’action et d’élaboration de la stratégie de plaidoyer de la Coalition pour le renforcement des SEC, tenu les 25, 26, 27 et 28 Octobre 2017 à Ségou ;
Considérant : Que la santé et le bien -être des femmes et des enfants sont essentiels pour parvenir au développement durable au niveau communautaire, l’importance de la santé communautaire dans l’atteinte des Objectifs pour le Développement Durable.(ODD).
Que rien qu’en 2016, les ASC ont contribué à la prise en charge de 12 % des cas de paludisme simple, des cas de malnutrition, 20 % des cas de diarrhées et 28 % des cas d’infections respiratoires aigües, le retrait progressif annoncé des PTF pour la prise en charge financière des indemnités/salaires des ASC.
Que les engagements internationaux que le Gouvernement Malien a signés en faveur des soins de santé primaire aux populations, notamment la Déclaration de Ouagadougou sur les soins primaires (Avril 2008), l’Accord d’Abuja, la Déclaration de la Rencontre de Johannesburg sur l’institutionnalisation de la santé communautaire (Mars 2017); la Résolution des Ministres de la santé de la CEDEAO (Juin 2017).
Affirmons notre détermination pour l’atteinte des objectifs de la santé au niveau communautaire pour tous.
Réaffirmons avec force notre adhésion au renforcement de la stratégie de santé communautaire intégré basé sur les ASC,
Manifestons notre préoccupation pour la pérennisation des SEC, compte tenu de l’arrêt programmé du financement des indemnités/salaires des ASC par les PTF,
Invitons les autorités maliennes à prendre des dispositions utiles et nécessaires pour l’intégration des ASC dans la Fonction Publique des Collectivités. Pour ce faire, nous nous engageons à :
Renforcer le système de santé communautaire basé sur des agents de santé communautaire (ASC) ;
Le renforcement du système doit inclure des activités et des stratégies qui assurent la mise en œuvre des interventions jusqu’au niveau ménage et communauté. Cela sous-entend un leadership fort et une appropriation conséquente des communautés, la disponibilité des agents de santé communautaire fonctionnels.
Travailler pour réduire les inégalités en matière de santé ;
L'engagement en faveur de la santé communautaire exige qu’un accent particulier soit mis sur les populations vulnérables, résidant dans les endroits éloignés, d’accès difficiles et au-delà de 5 km d’une formation sanitaire pour plus d’équité.
Assurer un financement durable du salaire des ASC basé sur les ressources nationales y compris le secteur privé ;Le renforcement de la santé communautaire nécessite une combinaison de sources d'investissement dans tous les secteurs pour que le programme de santé communautaire soit effectif à l’échelle nationale.
Nous exhortons les Parlementaires et le Gouvernement à :Appliquer pleinement les mécanismes dont disposent les pouvoirs publics pour protéger la santé des populations vivant en milieu communautaire et promouvoir leur bien- être, Instaurer la couverture sanitaire universelle comme moyen efficient de réduire la charge financière sur les communautés et d’améliorer la santé,
Garantir la transparence, la redevabilité et la responsabilisation sociale pour favoriser une vaste mobilisation de tous les acteurs en faveur des SEC, et de sa pérennisation ,veiller à l’adoption et à l’application des mesures de prévention, de promotion de la santé définies par les Soins Essentiels dans la Communauté, et enfin Œuvrer pour la fonctionnalité des cadres de coordination et des structures de mise en œuvre des SEC au niveau local, régional et national.
Fait à Ségou le 28 Octobre 2017
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La réunion du comité de pilotage élargi du projet Bangué Kolossi Niéta (BKN) eut lieu le quatre décembre deux mille dix-sept dans la salle de réunion du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique .
Réunion organisée dans le but d’échanger sur le projet BKN afin de dégager les gaps dans l’espoir d’obtenir un taux considérable d’indicateurs de contraceptifs , visiblement réduit au Mali actuellement. Pour la circonstance, la représentante des pays bas financiers du projet était présente.
Aux cours de la réunion, des tâches ont été assignées au comité de pilotage tel que apporter une orientation stratégique au projet et veiller à la cohérence et à la mise en œuvre des activités, veiller sur la planification globale des activités du projet, la conformité des activités du projet avec les normes et procédures en matière de SR au Mali. Après répartition des tâches , il a été questions d’examiner les rapports d’activités techniques et financières du projet, de mettre à jour le mapping des intervenants en SR/PF au niveau national, de faire la situation de la disponibilité des produits contraceptifs, de disséminer les cas de succès et les bonnes pratiques apprises dans le cadre du projet et de faire des recommandations pour assurer leur suivi.
Une série de présentation suivie immédiatement. C’était essentiellement sur les réalisations du projet BKN, les gaps d’offre des services de PF identifiés et les drafts du plan de travail 2018.
C’est en ce sens que la prise en compte des facteurs suivants sont capitales :
L’irrégularité des réunions trimestrielles, la préparation des réunions, la réflexion sur le canevas de 2018, Moins de 70/100 de réalisation du projet, l’absence de prise en compte des gaps des régions Tombouctou et Taoudéni, la rupture de produits contraceptifs dans certaines zones par l’équipe de facilitation.
L’atelier recommande donc, d’harmoniser le système d’information, de respecter le DHS2, -de mieux préparer avec le consortium les différentes réunions et pour finir d ‘harmoniser le plan de réalisation.
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En ce jour, 08 Mars 2018, débute notre atelier consacré au renforcement des capacités de nos membres sur le financement du nouveau régime d’assurance maladie, tant attendu par les maliennes et les maliens. Il s’agit du régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Cette journée a été choisie pour magnifier notre contribution à la célébration de la journée dédiée à la promotion et la valorisation de la femme auprès des hommes dans tous les aspects de développement des pays du monde entier. Je profite pour présenter à nos braves et infatigables dames un très bon anniversaire.
Vous comprendrez toute la joie qui m’anime aujourd’hui, mêlée à une forte dose d’émotion, en retrouvant tous les acteurs de la société civile, impliqués dans le processus de la mise en place du régime d’assurance maladie universelle (RAMU) au Mali.
Le présent atelier est initié dans le but de partager avec les organisations de la société civile la nécessité du financement de la santé pour lever les obstacles de l’accessibilité aux services de soins de santé par les populations. Il est nécessaire de rappeler que selon l’OMS, le système de santé est articulé autour de 7 piliers, qui sont : la prestation de services, le personnel de santé, l’information sanitaire, les technologies, produits médicaux et vaccins, le financement, le leadership / la gouvernance et le renforcement du système communautaire.
Le pilier N° 5 qui est le financement de la santé, est donc un aspect primordial de l’accès aux soins, puisque la barrière financière est la plus importante pour les populations lorsqu’elles cherchent à se faire soigner. Par conséquent, le financement de la santé englobe les conditions de satisfaction d’une demande formulée et non formulée pour la couverture des besoins en soins de santé de la population.
Pour ce qui concerne la couverture maladie universelle, le financement est réalisé à travers les stratégies de mobilisation des ressources, de mutualisation des ressources et de l’achat des services.
La réalisation de la CSU a un caractère d’urgence et à longue durée de réalisation les plus démunies ou sensibles (les enfants, les femmes, les indigents, les personnes âgées…). Les organisations de la société civile doivent jouer un rôle déterminant, notamment dans le plaidoyer pour la mobilisation du financement rapide et conséquent. Monsieur le Modérateur,
Une autre raison est l’inscription de la société civile dans la dynamique de soutien et de mobilisation de l’ensemble des citoyens, particulièrement les populations les plus sensibles ou exposées, autour du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).
Afin de garantir une plus grande équité dans l’accès aux soins, il est essentiel de substituer aux paiements directs, des mécanismes de financement alternatifs plus équitables, fondés sur un principe de solidarité nationale entre riches et pauvres, malades et bien-portants et ayant vocation à favoriser à termes, l’instauration d’une couverture maladie universelle équitable pour tous.
Nous restons optimistes que l’engagement de l’Etat et de la société civile avec les différents groupes des experts, en faveur de l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle, fera cas d’école en matière du RAMU au Mali, voire dans le monde entier.
Seul à travers une dynamique d’ensemble, nous pourrions construire un Mali où tous les enfants, toutes les femmes, voire l’ensemble des citoyens, sans aucune discrimination , auront accès aux soins de santé de qualité et ceci sans aucune contrainte conditionnelle.
Yaya Zan KONARE
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e onze novembre de l’an deux mil seize , s’est tenue dans la salle de conférence de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM) à Bamako, la première réunion de la deuxième phase du projet GAVI/ CSO .
L’objectif de cette réunion était de contribuer aux renforcements de capacités du système de santé et de lever les goulots d’étranglement afin de parvenir à de meilleurs résultats en matière de vaccination.
Mais aussi faire le point de suivi des activités pour le renforcement de capacités qui consiste à faire le diagnostic du niveau de réalisation des activités planifiées pour le trimestre à savoir les explications des écarts, l’explication à la participation de chaque membre dans l’amélioration du taux de la couverture vaccinale, le niveau d’engagement pour un accès équitable des populations à la vaccination.
Après ces mises au points, le président de la FENASCOM a dans la foulée fait un bref rappel de la deuxième phase du projet .
Cette réunion des membres de la plateforme permis de coordonner et d’échanger sur les activités du trimestre .
Les participants en ont donc profité pour exposer leur expérience dans le cadre de l’amélioration du taux de la couverture vaccinale dans les aires de santé. Les activités pouvant être réalisées courant le trimestre ont été soumises à l’appréciation des participants.
Et la première activité présentée ce jour a porté sur le contexte de création de la plateforme dont l’initiative est venue de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire du Mali (FENASCOM) en février 2014.
Cela dit , La plateforme est un mécanisme de la société civile pour soutenir les efforts du gouvernement à la promotion des vaccins et de la vaccination et aussi le RSS au Mali. Les éléments clés qui soutiennent cette initiative sont les principes, la mission, les objectifs, la structuration, l’animation, les conditions d’adhésion et le partenariat avec CRS et GAVI.
Ce fut ensuite des présentations sur le CRS, le projet, les leçons apprises, les Stratégies, les activités du projet et le budget par le coordinateur Monsieur Ibrahima Diallo .
La deuxième présentation mis l’accent sur les activités des trois objectifs adoptés.
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TABLEAU DES ACTIVITES
Rappelons que sur le tableau des activités figuraient ces trois objectifs : l’amélioration de la fonctionnalité des plateformes des OSC avec 6 activités retenues à savoir:
La tenue d’une réunion trimestrielle des membres de la plateforme, le développement et la mise en œuvre d’un plan de renforcement de la capacité organisationnelle de la plateforme, la stratégie spécifique de vaccination, l’organisation de 2 séances d’évaluation de la capacité organisationnelle de la plateforme (1er et 4ème trimestres) réalisées par CRS, la conduite des activités de sensibilisation communautaire. La réalisation des actions recommandées par l’évaluation HOCAI, conduite par CRS courant 2015 (recruter un agent de communication à temps partiel et d'un comptable matière , enfin la tenue de la réunion annuelle de planification .
Et puis l’amélioration de la durabilité financière des plateformes avec 04 activités retenues. Il s’agit de l’Organisation d’un atelier national de développement et validation d’un plan de mobilisation des ressources (doter la plateforme et ses membres de supports de mobilisation des ressources, de l’Organisation d’un atelier national de formation en mobilisation des ressources de la réalisation de deux bulletins trimestriels d’informations sur les vaccins, la vaccination et le RSS, de faire enregistrer les organisations membres de la plateforme sur la circonscription de Gavi OSC.
Enfin l’objectif 3, s’articulait autour de l’amélioration de la capacité de contribuer à la coordination et la planification du secteur de santé nationale décliné en 04 activités.
Les activités retenues à ce niveau permettent d’assurer le suivi de la mise en œuvre des résultats de la cartographie en vaccins et vaccination couplé avec la supervision des points focaux, d’évaluer le contexte national de l’immunisation dans le pays (état des lieux), d’élaborer un plan de correction des contraintes constatées et des risques au système de santé (recrutement d’un consultant) de Former les membres de la plateforme en gestion des vaccins / droit de santé à Mopti. D’autres activités n’ont moins importantes été intégrés, il s’agit de documenter et de rendre publique les leçons apprises, les meilleures pratiques, les innovations et les études de cas par rapport au RSS et à l’immunisation.
Les résultats seront publiés dans le bulletin d’information en priorité.
Quand ces objectifs et activités furent présentées aux participants ; ils échangèrent sur les points pour relever les défis que sont :
1-L’impact du démarrage du financement de la phase II ; la non participation de la communauté bénéficiaire de la vaccination ; la faible coordination entre les acteurs (les services techniques des aires de santé, le Directeur Technique du Centre (DTC) ASACO entre autres.
2-l’inquiétude d’atteindre les 100% des couches concernées par la vaccination ; le non accompagnement de l’Organisation Africaine Francophone de Renforcement du Système de Santé (OAFRESS) aux cotés de Catholic Reliefs Services (CRS) ; la non actualisation du plan de travail et la non remise de fonds aux démembrements.
Suite à un long temps à discuter sur ces points, assorties des propositions de solution, on retient les points suivants :
(Mettre à jour le plan de travail et le rendre disponible ; mettre à disposition des fonds pour les activités des démembrements ; assurer une meilleure coordination entre les acteurs de l’immunisation dans les aires et districts de santé ; prendre en compte les propositions d’amélioration faites pour finaliser le rapport ; assurer une bonne conduite de communication en destination des couches concernées pour un changement de comportement en faveur de l’immunisation).
Rassemblée par le coordinateur